Vous voulez créer votre business en ligne avec WiziShop, mais les formalités vous font hésiter ? Vous avez une idée brillante (bien joué !), mais pas envie de vous noyer dans la paperasse ?
Dans ce cas, sachez que la micro-entreprise peut être un bon tremplin pour vous lancer rapidement, sans lourdeurs administratives ni gros risques financiers.
L’objectif ? Vous permettre de tester votre projet et de développer votre activité, tout en profitant d’une gestion ultra-simplifiée. Mais attention, chaque médaille a son revers… Alors, avant de vous jeter à l'eau, faisons ensemble le tour des avantages et inconvénients de ce statut.
Quels sont les avantages de la création d'une micro-entreprise ?
Avec la micro-entreprise, à vous l’indépendance professionnelle, sans pour autant vous perdre dans des procédures administratives complexes. Dans cette partie, laissez-moi vous présenter les précieux atouts pour choisir son statut juridique pour l'e-commerce !
La simplicité de création
L’un des premiers atouts de la définition de la micro-entreprise : la simplicité de son processus de création !
Avec elle, il suffit de quelques clics seulement pour vous inscrire en ligne. En quelques heures à peine, vous recevez votre numéro SIRET. Tout va très vite et tout se fait de manière fluide, sans stress.
Grâce à la micro-entreprise, oubliez les statuts à rédiger, le capital social à bloquer, les démarches auprès du greffe du tribunal… Tout est simplifié à l’extrême, à tel point que vous pouvez créer votre activité depuis votre canapé, sans dépenser un seul centime en frais de création ! Tout se passe sur le portail autoentrepreneur de l'URSSAF.
Voilà pourquoi, si vous souhaitez tester une idée, la micro-entreprise est idéale.
💡 Si tout ne fonctionne pas comme prévu, vous n’aurez qu’à suspendre ou radier votre activité.
Avec la micro-entreprise, soyez libre d'expérimenter. Lancez-vous en douceur, à votre rythme.
La facilité de gestion
Outre la simplicité de création, la gestion d’une micro-entreprise est un jeu d’enfant.
Contrairement aux sociétés classiques, où la tenue d’une comptabilité rigoureuse est obligatoire, ici, la seule chose à faire est de suivre votre chiffre d’affaires.
Pas besoin d’un expert-comptable ni de logiciels complexes. En tant qu’e-commerçant, vous facturez, vous encaissez, et vous déclarez votre chiffre d’affaires en ligne une fois par mois ou par trimestre, selon votre choix.
Côté déclaration fiscale, c’est la même chose : vous renseignez simplement votre chiffre d’affaires sur le site de l'Urssaf, et vous payez directement vos cotisations sociales en fonction du montant déclaré.
De même, à moins de dépasser certains plafonds, vous n’avez pas de déclaration de TVA à effectuer.
Si vous souhaitez aller plus loin dans votre comptabilité et vous faire aider, voici une liste de logiciels de comptabilité pour micro-entrepreneur.
Des coûts proportionnels au chiffre d’affaires
Autre avantage : les charges sociales et fiscales sont proportionnelles à votre chiffre d’affaires.
💡 Autrement dit, si vous ne gagnez rien, vous ne payez rien !
Pour tester votre idée et un nouveau marché sans vous exposer à de grosses dépenses en cas d’échec, il s’agit d’un excellent système.
Comme les cotisations sont fixées selon un pourcentage de vos revenus, cela vous permet de mieux contrôler vos charges, et surtout de ne rien payer si vous n’avez pas de rentrée d’argent.
Une fiscalité unique pour les auto-entrepreneurs
En tant qu’auto-entrepreneur, tant que vous restez sous certains seuils de chiffre d’affaires, vous bénéficiez d’une exonération de TVA.
Concrètement, cela signifie que vous n’avez pas à facturer la TVA à vos clients.
Or, il s’agit d’un excellent levier pour rendre vos produits ou services plus compétitifs, surtout dans le e-commerce où la concurrence est rude.
- Pour vos clients, c’est une vraie différence de prix,
- Pour vous, cela signifie moins de formalités à gérer et plus de marge commerciale.
L’impôt sur le revenu, quant à lui, est calculé de manière simplifiée. Vous pouvez même opter pour le versement libératoire, qui vous permet de payer vos impôts en même temps que vos cotisations sociales, avec des taux très bas.
Nous verrons les taux plus bas dans l'article !
La possibilité de cumuler les revenus
La micro-entreprise vous offre une liberté que beaucoup d’autres régimes ne permettent pas : avec elle, vous pouvez même cumuler plusieurs sources de revenus.
Par exemple, vous êtes salarié et vous voulez lancer votre propre boutique en ligne en parallèle ? Pas de problème !
💡 Ce statut vous permet de conserver votre emploi principal tout en développant votre activité d’e-commerçant ou de freelance sous le régime de la micro-entreprise.
En tant qu'entrepreneur, ce cumul peut s’avérer très intéressant pour explorer de nouvelles opportunités d'affaires sans abandonner une source de revenu stable.
Ce statut offre également des facilités dans la gestion de la comptabilité et des démarches administratives, simplifiant ainsi l'organisation de vos achats et dépenses professionnelles.
Vous n'avez pas besoin de structures lourdes en termes de suivi comptable ou juridique, ce qui facilite vos premières étapes en tant qu'indépendant.
Il s'agit d'un excellent tremplin pour tester un projet, tout en gardant la sécurité financière de votre emploi actuel, et pour faire vos premiers pas dans le monde de l'entrepreneuriat sans les contraintes associées aux autres statuts.
L’absence de capital social, un avantage réel
Un des grands avantages de la micro-entreprise, et non des moindres, est l’absence totale de capital social à investir au moment de la création. Je m’explique…
Dans d’autres types de sociétés, comme les SARL ou les SAS, vous devez bloquer un montant de capital pour pouvoir lancer votre entreprise, ce qui peut être un frein, surtout si vous n’avez pas les fonds nécessaires à disposition.
Cette obligation de capital impacte également la comptabilité et les démarches administratives, notamment dans le cadre des achats professionnels ou des obligations juridiques associées.
💡 Avec la micro-entreprise, en revanche, vous commencez sans capital, ce qui réduit encore le risque financier au démarrage.
Cela permet de se concentrer davantage sur les aspects stratégiques, comme le développement de l'activité, plutôt que sur les contraintes administratives et financières.
Pour un entrepreneur débutant, cet avantage est particulièrement précieux, car il favorise un démarrage simple et rapide sans les exigences de fonds propres.
Quels sont les principaux inconvénients du statut d'auto-entrepreneur ?
Le statut d'auto-entrepreneur et le régime micro-entreprise offrent une entrée simplifiée dans le monde entrepreneurial, mais présentent certaines limites importantes que tout futur micro-entrepreneur devrait prendre en compte.
Les limites de chiffre d’affaires
Le premier inconvénient majeur du statut d'auto-entrepreneur concerne le plafond de chiffre d’affaires.
⚠️ Important : En 2024, vous ne pouvez pas dépasser 188 700 € pour les activités commerciales et de logement, et 77 700 € pour les prestations.
Par conséquent, si vous avez de grandes ambitions pour votre activité, ces plafonds peuvent devenir une contrainte.
Vous vous imaginez déjà dans la peau du Jeff Bezos (Créateur d’Amazon) de demain ? Dans ce cas, vous serez forcément obligé, à un moment donné, de basculer vers un autre statut, souvent plus complexe en termes de fiscalité.
De plus, au-delà de certains plafonds, sachez que vous perdez automatiquement l’avantage de l’exonération de TVA.
Cela signifie que vous devrez commencer à facturer la TVA à vos clients... Gare alors à la baisse de compétitivité ! Pour les e-commerçants, cela peut être un vrai coup dur, surtout dans des secteurs où la concurrence sur les prix est féroce.
L’absence de déduction des charges
💡Contrairement aux entreprises classiques, les auto-entrepreneurs ne peuvent pas déduire leurs charges professionnelles.
Que vous investissiez dans du matériel, payiez un loyer ou engagiez des frais liés aux prestations (publicité, déplacements, etc.), vous ne pourrez pas déduire ces dépenses de votre chiffre d'affaires imposable.
Ainsi, si votre activité nécessite des investissements réguliers, cela peut peser lourdement sur la rentabilité de votre micro-entreprise.
Aussi, même si le versement libératoire de l'impôt sur le revenu est un avantage pour simplifier la fiscalité, il n’élimine pas cet inconvénient.
Une protection sociale limitée
La micro-entreprise offre une certaine protection sociale… Mais celle-ci se limite au strict minimum !
Le régime micro-social inclut des cotisations sociales pour la santé et la retraite, mais ces droits sont bien inférieurs à ceux des autres régimes.
Par exemple, les auto-entrepreneurs ne bénéficient pas de l'assurance chômage. En cas de cessation d’activité, aucun filet de sécurité n'est prévu, ce qui oblige à constituer une épargne de précaution pour gérer les périodes difficiles.
Les prestations sociales, comme les indemnités maladie ou maternité, sont également plus limitées que celles des autres régimes, ce qui peut poser problème en cas d'arrêt temporaire de l’activité.
💡 Pour pallier cette couverture réduite, il est possible de cotiser à des systèmes de prévoyance complémentaire.
La question de la retraite mérite aussi une attention particulière. Les cotisations des micro-entrepreneurs sont plus faibles, et en conséquence, le montant de la pension de retraite sera limité.
Si votre projet entrepreneurial est à long terme, il est conseillé d'explorer des solutions complémentaires pour assurer une retraite confortable.
La difficulté pour obtenir un financement
Le régime micro peut poser des difficultés pour obtenir un financement.
💡 Les banques et autres organismes financiers sont souvent hésitants à accorder des prêts aux micro-entrepreneurs, surtout si leur chiffre d'affaires reste bas ou que l’activité est récente.
Le statut juridique de l'auto-entreprise, souvent perçu comme une activité d’appoint ou une phase de test, peut limiter les partenaires financiers à y voir un business de vente sur Internet stable et durable.
Cela complique la capacité à bénéficier de financements pour des projets impliquant des investissements dans du matériel, du stock ou l’expansion de l'entreprise.
Il est donc essentiel d’anticiper ces obstacles financiers, particulièrement si votre projet vise à dépasser certains seuils de chiffre d'affaires pour optimiser les bénéfices de votre activité.
Si vous pensiez emprunter pour investir dans du matériel, du stock ou pour développer votre entreprise à plus grande échelle, sachez que cela risque d’être plus compliqué en restant sur ce statut juridique...
Les limitations pour recruter
Les micro-entreprises rencontrent aussi des contraintes importantes en matière de recrutement.
Le statut d'auto-entrepreneur ne permet pas d’embaucher des salariés dans les mêmes conditions que les entreprises classiques.
💡Si vous envisagez de développer votre activité et d’embaucher, un changement de statut sera sans doute nécessaire pour recruter efficacement et dans de bonnes conditions légales.
Comment créer une micro-entreprise ?
Comme évoqué précédemment, créer une micro-entreprise est un processus simple et rapide, dont voici les étapes essentielles.
Le choix de l’activité
La première étape de la création d'une auto-entreprise consiste à choisir l'activité que vous souhaitez exercer. Que vous envisagiez de vous lancer dans le commerce, l’artisanat ou une profession libérale, il est central de bien définir votre secteur d’activité.
💡 Passion, raison, vocation ou à côté, pesez tous les aspects de votre projet avant de vous lancer !
Le choix de cette catégorie déterminera votre régime micro social. Assurez-vous de faire un choix bien réfléchi, car cela pourra influencer également vos cotisations sociales et les avantages fiscaux liés à votre statut d'auto-entrepreneur sur le développement de votre entreprise.
Des formalités minimales
L'un des grands avantages de la micro-entreprise réside dans la simplicité des formalités administratives. La création de votre micro-entreprise nécessite très peu de documents : un justificatif d’identité et l’adresse de votre lieu d’activité suffiront pour débuter.
Cette accessibilité est l’un des atouts majeurs du régime micro-entreprise pour démarrer tranquillement sans s’encombrer de formalités complexes.
La déclaration en ligne
L’étape finale de la création de votre auto-entreprise consiste à remplir une déclaration sur Internet. Pour cela :
- il suffit de se rendre sur le site de l’Urssaf ou le guichet unique des entreprises.
- En moins de 15 minutes, vous pourrez en effet enregistrer votre activité en renseignant vos informations personnelles, le type d’activité que vous allez exercer et votre adresse professionnelle.
- Une fois cette formalité accomplie, vous recevrez un numéro SIRET : votre entreprise au régime micro est alors officiellement enregistrée !
Sortez le champagne : cela signifie que votre société existe et peut bénéficier de tous les avantages du statut d’auto-entrepreneur !
⚠️ À noter : Pour les auto-entrepreneurs dont le chiffre d’affaires dépasse 10 000 € pendant deux années consécutives, la loi impose d’ouvrir un compte bancaire dédié.
Cette disposition permet de bénéficier d’une gestion plus claire et facilite les finances de votre entreprise auto-entrepreneur, avec les bénéfices d’une meilleure organisation pour vos déclarations de chiffre d’affaires ainsi que vos obligations fiscales.
Impots et micro-entreprise
Quel est le régime fiscal des auto-entrepreneurs ?
Avec la micro-entreprise, l’impôt sur le revenu est calculé directement sur le chiffre d’affaires. Autrement dit, si vous ne gagnez pas d'argent avec votre boutique sur Internet, vous n’êtes pas imposé.
En plus de cela, si vous ne dépassez pas certains seuils, vous pouvez bénéficier de l'exonération de TVA.
⚠️ Important : Pour les activités de vente ou d’hébergement, le seuil est de 91 900 € (sans dépasser le seuil majoré de 101 000 €), tandis que pour les prestations de services et les professions libérales, il est de 36 800 € (sans dépasser le seuil majoré de 39 100 €).
Si vous déclarez moins que ça chaque année, vous n’êtes pas tenu de facturer la TVA à vos clients.
Enfin, il est possible d’opter pour le versement libératoire de l’impôt sur le revenu. Avec ce dispositif, vous payez vos impôts en même temps que vos cotisations sociales (c'est-à-dire chaque mois ou chaque trimestre selon l'option choisie).
Taux d'imposition : est-il rentable d'être auto-entrepreneur ?
En tant qu’auto-entrepreneur, vous serez imposé sur votre chiffre d’affaires brut, sans possibilité de déduire vos charges. Vous aurez alors deux options pour le paiement de votre impôt sur le revenu : le régime classique ou le versement libératoire.
Le régime classique consiste à déclarer vos revenus annuellement (comme le faisait les salariés lors de la déclaration de revenus annuelle). La somme à payer est calculée selon le barème progressif de l’impôt sur le revenu.
Le versement libératoire, quant à lui, est une option intéressante pour rendre les choses encore plus simples. En le choisissant, vous payez un pourcentage fixe de votre chiffre d’affaires chaque mois ou chaque trimestre en guise d’impôts, sur le modèle du prélèvement à la source :
⚠️ Pourcentages d'impôts sur versement libératoire : 1 % pour les activités de vente, 1,7 % pour les prestations de services commerciales, et 2,2 % pour les activités libérales.
Ce système permet de régler ses impôts en temps réel, sans avoir à attendre la fin de l’année. Toutefois, cela ne dispense pas de faire la fameuse déclaration du mois d’avril (pour laquelle vous n’aurez néanmoins rien à payer).
Enfin, les cotisations sociales sont calculées en pourcentage du chiffre d’affaires. Ces dernières varient en fonction de l’activité exercée.
💡 En 2024, les taux sont les suivants :
12,3% pour les activités de vente de marchandises ;
21,2% pour les prestations de services commerciales et artisanales ainsi que pour les professions libérales.
Ces cotisations comportent la couverture santé, retraite, et prévoyance.
Vous rêvez de créer votre propre e-commerce et de vous lancer dans l’aventure entrepreneuriale sans complexité administrative ?
Le statut auto-entrepreneur, autrement appelé "régime micro-entreprise" est une solution idéale pour démarrer votre activité en toute simplicité.
En optant pour ce statut, vous bénéficiez de nombreux avantages de la micro-entreprise, comme un régime fiscal micro avantageux et un régime micro social simplifié.
Ce cadre allégé permet aux entrepreneurs de tester leur projet à moindre risque, tout en profitant d’une charge administrative allégée, avec des formalités de création de micro-entreprise faciles et rapides.
Le régime auto-entrepreneur propose des avantages fiscaux, en particulier pour ceux qui exercent sous la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC).
Vous pouvez également profiter de seuils de chiffre d’affaires adaptés, qui permettent une exonération de TVA sous un certain plafond, ce qui facilite grandement la gestion de votre entreprise en régime micro.
En tant qu’entrepreneur en micro-entreprise, il est possible de déclarer votre chiffre d’affaires de manière simplifiée, pour un gain de temps afin de vous concentrer sur le développement de votre activité.
L'organisation en tant qu'auto-entrepreneur pour démarrer votre e-commerce avec WiziShop, c'est la solution idéale en tout point !
Une fois votre numéro de SIRET en poche, WiziShop vous ouvre les portes du marché de la vente en ligne et vous accompagne dans chaque étape de création de votre entreprise, plus particulièrement de votre micro-entreprise e-commerce sur une plateforme de vente prête à l’emploi.
Avec WiziShop, lancer votre boutique en ligne en micro-entreprise devient un jeu d’enfant : quelques clics suffisent pour personnaliser votre e-commerce et commencer à vendre. Avec votre statut, la comptabilité en e-commerce sera un jeu d'enfant en plus !
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