Cinéastes, scientifiques, architectes, artistes… Depuis plusieurs décennies, le concept d’intelligence artificielle apporte son lot d’imaginaire, de représentations, ou encore d’images plus ou moins positives autour de cette technologie intelligente. Aujourd’hui, le code a changé et la définition de l’IA n’a jamais été aussi actuelle : l’intelligence artificielle fait partie de notre quotidien, que ce soit au travail ou à la maison, et elle est présente dans de nombreux domaines qu’on ne voit presque pas. La force de l’intelligence artificielle est son pouvoir de devenir indispensable dans la vie des humains qui l’utilisent. Dans ce guide, nous ne répondrons pas à l’éternelle question de la morale et du bien-fondé de l’existence d’une intelligence artificielle, mais plutôt à toutes les questions que l’on peut se poser pour essayer de donner des réponses simples et concrètes autour de ce concept qui a fait couler beaucoup d’encre. Et vous verrez que l’IA n’est pas (que) le robot ennemi qui vient conquérir la planète…
PARTIE 1 : DÉFINITION
Selon le rapport Fortune Business Insights de 2020, le marché global de l’IA devrait atteindre les 267 milliards de dollars d’ici à 2027 contre 27,23 milliards en 2019.
L’intelligence artificielle, aussi appelée par son acronyme IA, correspond à l’ensemble des machines ainsi que des systèmes d’exploitation configurés par l’homme, afin de reproduire ou d’accompagner les actions humaines. De plus, l’intelligence artificielle se définit par sa capacité à apprendre et à s’améliorer en réalisant des tâches répétées. Le degré “machine learning” de l’intelligence artificielle implique que plus le système va intégrer d’informations différentes, plus il va pouvoir s’améliorer selon les données reçues.
Plusieurs types d’intelligence artificielle existent selon différents emplois :
Recommandations
Les recommandations sur les plateformes, comme les plateformes de streaming musical ou vidéo, pour suggérer des sélections qui pourraient plaire à l’utilisateur.
Assistants
Les assistants qui permettent de produire des données automatiquement, comme la rédaction intelligente.
Logiciels
Les logiciels, comme les chatbot, qui répondent automatiquement à une demande d’un client ou d’un utilisateur selon des mots-clés précis suite à la configuration initiale humaine.
À la différence d’une application ou d’un logiciel classique qui va répondre à des actions données par l’homme, l’intelligence artificielle va réaliser un processus de réflexion et d’apprentissage vis-à-vis des informations reçues.
Ces outils sont présents aujourd’hui tout autour de l’humain dans le but d’améliorer la réalisation de ses tâches quotidiennes ou encore de fluidifier ses actions pour gagner du temps et des performances. À la différence de l’image d’Épinal qu’ont créée les artistes, les écrivains ou les cinéastes, l’intelligence artificielle n’a pas vocation à remplacer l’utilité de l’homme sur Terre, mais bien de soutenir son quotidien pour l’améliorer et lui permettre d’exploiter 100 % de ses capacités humaines.
L’intelligence artificielle a été conçue à la base pour être capable de reproduire un schéma humain afin de pouvoir prendre de bonnes décisions. Par exemple, dans le cadre d’un jeu de dames ou d’un simple morpion, il existe des dizaines de milliers d’actions possibles pour arriver à un match nul. Toutes ces possibilités et ces probabilités prendraient des années au cerveau humain pour être toutes considérées, alors que grâce à l'intelligence artificielle, le calcul va être plus simple, plus rapide dans la prise de décision.
C’est sur cet élément que l’intelligence artificielle se crée au départ, afin d’aider l’humain dans ses processus mentaux dans le but de prendre de bonnes décisions dans son quotidien. À la suite de cette création conceptuelle, les ingénieurs et scientifiques ont mis au point des nouvelles branches de l’intelligence artificielle comme le machine learning ou le deep learning qui vont encore plus loin dans la configuration de l’IA.
L’intelligence artificielle va exécuter des formules mathématiques configurées à la base par l’homme, sans forcément apprendre des données recueillies, là où le machine learning va être configuré pour prendre en considération toutes les données enregistrées lors du processus d’utilisation. Le machine learning ou encore le deep learning sont des sous-catégories de l’intelligence artificielle qui représente la grande catégorie de ce concept.
Ainsi, les buts de l’intelligence artificielle sont multiples, car ils dépendent de l’utilisation que l’on va en faire. Intelligence artificielle faible ou non, organisation de la mémoire d'un appareil connecté, gestion du trafic de son site web, quel que soit le secteur d'activité, que ce soit pour résoudre un problème, faire le meilleur choix ou encore découvrir les nouveautés qui seraient susceptibles de nous plaire… Le but de l’intelligence artificielle est de faire gagner du temps à l’humain avec pour objectif de lui permettre d’exploiter tout son potentiel dans la plupart de ses activités quotidiennes.
Depuis toujours, le cerveau humain a cherché à comprendre comment on pouvait aider l’action humaine à travers la machine.
Seulement, l’arrivée de l’intelligence artificielle, comme on l’entend aujourd'hui, est arrivée bien plus tard. On considère que sa naissance est arrivée en 1943 dans un document qui présente le tout premier modèle mathématique de création d’un réseau neuronal , “A Logical Calculus of Ideas Immanent in Nervous Activity”.
Ensuite, la création de machines d’IA arrive à partir des années 1950, avec notamment le premier ordinateur, un réseau de neurones créé par Marvin Minsky et Dean Edmonds. En parallèle, Alan Turing crée le Turing Test, toujours d’actualité. En 1952, la machine apprend à jouer aux échecs, grâce au tout premier logiciel créé par Arthur Samuel.
C’est en 1956 que l’expression d’intelligence artificielle voit le jour à la conférence “Dartmouth Summer Research Project on Artificial Intelligence”. Cette conférence est considérée par beaucoup de scientifiques et d'historiens comme le point de départ de l’intelligence artificielle dans le monde.
C’est en 1959 que le machine learning apparaît grâce à Arthur Samuel qui travaille chez IBM.
Puis le focus s’est largement attardé au développement des ordinateurs domestiques, laissant de côté le projet IA qui n’était pas encore la priorité informatique, confronté à divers obstacles.
Après divers projets avortés, les vrais premiers pas de l’intelligence artificielle auront lieu dans les années 1980, avec les avancées technologiques et les investissements de différents pays autour de cette industrie en développement.
En 1997, le machine learning passe une étape mémorable : c’est la première fois qu’un logiciel bat le champion du monde d’échecs, Garry Kasparov.
À la fin des années 2000 et au début des années 2010, l’intelligence artificielle est devenue l’enjeu principal des créations technologiques. C’est à ce moment-là que l’IA entre dans le quotidien de milliards de personnes, en parallèle de la sortie des premiers smartphones.
Découvrez notre article complet sur l'histoire de l'intelligence artificielle.
L’IA est à la base configurée par l’homme pour effectuer certaines tâches de manière répétée. De plus, l’intelligence artificielle est capable d’assimiler des informations à grande échelle, des centaines de données qui lui permettent d’apprendre et de fonctionner de manière optimale. Évidemment, pour que cela fonctionne, l’intelligence artificielle a besoin de la main de l’homme pour pouvoir être mise en situation et pour pouvoir suivre les paramètres qui lui permettront d’extraire les données de la meilleure manière.
L’intelligence artificielle va répondre à des actions données, pré-configurées dans son système d’exploitation par l’humain qui lui a donné naissance. Une fois en situation, l’intelligence artificielle va se nourrir des dizaines d’informations qu’elle reçoit autour d’elle pour analyser les actions qu’elle doit mener ou non. Grâce à cela, l’intelligence artificielle va prendre une décision quant au scénario perçu.
Au début de l’intelligence artificielle, la machine n’était pas forcément dans une approche d’apprentissage, mais simplement imaginée pour effectuer des tâches itératives, telles qu’apprises par l’humain qui lui a donné forme. Aujourd’hui, à travers les divers algorithmes et autres analyses de données, la machine est capable d’apprendre pour restituer les meilleurs choix possibles à l’humain.
Pour en savoir plus, découvrez notre article complet sur le fonctionnement de l'intelligence artificielle.
Si vous avez des appareils connectés comme un ordinateur actuel, un smartphone, une montre connectée, une tablette, ou encore d’autres objets intelligents comme des assistants vocaux chez vous, alors, sachez que l’intelligence artificielle se trouve partout, mais à des niveaux différents.
La première intelligence artificielle que vous allez pouvoir rencontrer est la recherche ou la reconnaissance d'images sur Google. Lorsque vous tapez votre requête dans la barre de recherche, et que Google vous suggère d’autres recherches ou des requêtes similaires, alors vous serez confronté à de l’intelligence artificielle, sans parler des résultats proposés une fois que vous aurez cliqué sur “entrer”.
L’intelligence artificielle se trouve aussi sur les plateformes de streaming, que ce soit pour regarder un film sur Netflix, ou pour écouter un podcast sur Spotify : les applications proposent des recommandations personnalisées selon vos habitudes d’écoute. Cet algorithme est nourri par vos choix, ainsi que vos habitudes en termes de style de musique ou de vidéo afin de vous proposer des morceaux ou des séries qui pourront vous plaire.
Aussi, dans tous les réseaux sociaux se trouvent des algorithmes de recommandation : ces éléments sont issus de l’intelligence artificielle, car, selon vous, votre historique de consultation, likes, partages, commentaires, comptes suivis, la plateforme va vous suggérer des posts qui seraient susceptibles d’attirer votre attention.
L’intelligence artificielle, c’est aussi des technologies en devenir qui sont déjà présentes aujourd’hui, comme la conduite autonome en voiture, et le fait de ne plus avoir besoin de contrôler la voiture pour qu’elle puisse avancer en toute sécurité.
Enfin, c'est aussi des solutions e-commerce comme WiziShop qui intègrent, au sein de leur back office, des générateurs de contenus basés sur l'intelligence artificielle pour générer des textes, des publicités, et bien d'autres choses pour faciliter la vie des e-commerçants !
Nous sommes entourés d’intelligence artificielle à des niveaux plus ou moins élevés, selon les besoins que l’on a au quotidien. Dans le travail, cela peut passer par l’automatisation de certaines tâches ou la génération de contenu en automatique comme dans le cadre de la rédaction web avec de la génération de texte en IA.
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PARTIE 2 : OBSTACLES
La plupart du temps, si une intelligence artificielle peut commettre des erreurs, c’est principalement dû à la qualité des informations qu’on va lui transmettre. Une intelligence artificielle a besoin d’être nourrie par divers facteurs et informations afin d’effectuer des actions de la meilleure manière possible. Seulement, si la qualité des données n'est pas de haut niveau, alors l’IA ne pourra pas effectuer son travail de la même manière la plus aboutie, ce qui va entraîner des erreurs.
Aussi, il est possible que la configuration de base du logiciel de la machine par l’humain n'ait pas été faite de manière parfaite : si le système initial n’est pas le plus abouti possible, alors les risques d’erreurs sont plus importants.
Ce qu’il faut savoir, c’est que la technologie d’intelligence artificielle n’en est qu’à ses débuts et cette technologie est donc perfectible. Plus les logiciels, les applications ou les machines pourront récolter de données dans le temps, plus les performances de ces systèmes pourront être efficaces.
La première limite que nous venons de voir de l’intelligence artificielle est celle du nombre d’erreurs qu’elle est capable d’engendrer.
Une autre limite est l’inquiétude autour de l’autonomie de la machine par rapport à l’humain. Est-elle vraiment capable de faire les bons choix ? Sera-t-elle responsable en cas de problème ?
Une autre problématique soulevée par l’intelligence artificielle et la prise d’initiatives : si nous sommes capables de créer des objets intelligents, sont-ils eux-mêmes capables de prendre des initiatives si besoin ? L’intelligence artificielle est entraînée à des actions répétées et configurée à la base, même si une machine peut proposer plusieurs typologies d’actions intelligentes.
Une des limites morales les plus problématiques dans le débat se trouve du côté de la responsabilité de la machine : juridiquement, si une voiture autonome est l’objet à l’origine d’un accident de la route, qui est responsable de l’accident entre la voiture, le propriétaire de la voiture ou le constructeur qui a mis sur le marché ce type de système sur les routes ? Toutes ces questions éthiques sont soulevées, et n'ont pas forcément de réponse pour l’heure, ce qui peut être problématique pour le développement de ce type de technologie selon les domaines. Le Parlement Européen travaille d’ailleurs sur le cas d’un statut proche de celui de l’humain pour l’intelligence artificielle.
Un autre débat suscité par l’intelligence artificielle tourne autour de la collecte de la data : une intelligence artificielle est une technologie qui a besoin du traitement de nombreuses données pour pouvoir restituer un langage compréhensible pour l’homme, ainsi que pour répondre au mieux aux actions qui lui sont demandées. Mais la data, pour qu’elle soit collectée, doit répondre au consentement individuel. Seulement, avec la multiplication des outils et des systèmes, comment récupérer l’accord de tous les utilisateurs ? Au-delà de la collecte de la data, c’est aussi une question de protection de données et de conservation des données par les applications et les solutions informatiques. Où sont basées les données et quels sont leurs traitements par les entreprises ? Est-ce que le fait d’ajouter ses fichiers dans un cloud va être utilisé par telle ou telle entreprise pour l’apprentissage du machine learning ?
Erreurs
Initiatives
Responsabilités
Données
En France, la CNIL surveille ce type d’action afin de pouvoir réguler les actions, les mouvements technologiques sur les questions d’IA par les grandes entreprises.
Enfin, aujourd’hui, l’intelligence artificielle ne peut exister sans l’action de l’homme à un moment du processus. Cela induit que l’humain qui va configurer l’intelligence artificielle soit formé à la prise en main du logiciel pour être sûr que la machine pourra accomplir les tâches qui lui sont demandées. Ainsi, l’humain aura toujours besoin d’intervenir dans le processus d’intelligence artificielle, à condition qu’il sache manier les outils au préalable.
Nous avons pu le voir : le frein principal de l’exploitation de l’intelligence artificielle est celui de l’éthique. Plusieurs questions sont soulevées, comme par exemple au niveau des assistants vocaux installés dans les maisons. Pour que ceux-ci puissent fonctionner, les machines ont besoin d’écouter en permanence les bruits environnants. Cela induit donc que les machines branchées soient toujours sur écoute et entendent la totalité du bruit dans une maison.
Nous l’avons vu également dans le cadre de la conduite autonome, comment définir la responsabilité d’un accident en cas de collision sur la route ?
Aussi, l’intelligence artificielle est beaucoup freinée par l’imaginaire collectif : avec toutes les représentations que nous avons pu voir dans les films ou dans les livres, l’opinion publique n’est pas la plus emballée par la démocratisation de ce type de technologie. L’intelligence artificielle doit encore faire ses preuves à grande échelle pour convaincre de la bonne foi de ses actions et oublier les armées de robots destructeurs des films d’anticipation des années 1980.
PARTIE 3 : IA & ENTREPRISES
Selon l’étude de BCG en 2019, 90% des dirigeants d’entreprises voient une opportunité business dans l’IA.
Selon le rapport Gartner, la croissance de l’utilisation de l’IA en entreprise a atteint +270% entre 2015 et 2019.
Plus de la moitié des entreprises consultées par PWC en 2018 avouent avoir vu une hausse de leur productivité grâce à l’utilisation de cette technologie.
Dans le cas de la santé, cela va passer par un meilleur diagnostic à travers des machines qui vont utiliser le machine learning pour détecter des pathologies ou des symptômes plus facilement. Cela va aussi passer par des outils qui vont aider à la prise de rendez-vous et au partage des données entre médecins notamment.
Dans les domaines du digital, l’intelligence artificielle est partout : plus, on avance dans les années, plus les outils s'orientent vers l’IA pour proposer davantage de performances aux experts.
L'intelligence artificielle en e-commerce va passer par des recommandations d’achat en remarketing par exemple, ou encore de la génération de contenus automatique pour pouvoir remplir ses fiches produits ou encore son blog, comme sur WiziShop. En e-commerce toujours, l’intelligence artificielle se trouve aussi sur les moteurs de recherche, dans les configurations de services comme Shopping Ads : Grâce au machine learning et au deep learning, ce type de publicités comme sur Google permet aux produits et aux entreprises de générer davantage de trafic et donc de booster leur taux de conversion.
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En entreprise, l’intelligence artificielle va également jouer un rôle en ce qui concerne le suivi des clients et la gestion du SAV, notamment en e-commerce. Pour gagner en efficacité et en réactivité au niveau des différents services proposés à ses clients, les entreprises n'hésitent pas à faire appel à la tech pour gérer tout le domaine lié à la relation client.
D’ailleurs, aujourd’hui, ce ne sont pas moins de 15 % des interactions des entreprises au niveau de leur service client dont la gestion est effectuée par une intelligence artificielle selon l’étude Gartner de 2019,
15% des interactions du service client des entreprises est effectuée par une intelligence artificielle.
Du côté des clients, la confiance se développe de plus en plus envers la technologie de l’IA, selon une étude de Salesforce de 2019, 62 % des clients sont d’accord pour partager leurs données avec des logiciels d’IA afin d’améliorer leur expérience client.
Dans tous les domaines, l’intelligence artificielle se développe. Cela s’est accéléré également avec la pandémie du Covid-19 : les entreprises avaient besoin de trouver des solutions pour pouvoir travailler en équipe malgré les divers confinements. Pour cela, la technologie s'est accélérée pour permettre aux entreprises d’utiliser des outils de plus en plus intelligents et performants dans le but d’atteindre leurs objectifs malgré les contraintes de la crise sanitaire. Ainsi, il est difficile de trouver les domaines et les entreprises qui n’ont pas accès à l’intelligence artificielle aujourd’hui !
C’est un secteur en plein développement, et les métiers qui vont avec également ! Une étude publiée par le magazine Capital en 2021 a annoncé que plus de 85 % des emplois de demain ne sont pas encore créés aujourd’hui. Avec les avancées technologiques et les besoins de plus en plus importants des entreprises de se doter d’outils ultra-innovants, la main-d’œuvre dans ce secteur va devoir se multiplier dans les années à venir.
C’est pourquoi de plus en plus de formations autour du machine learning et de l’intelligence artificielle voient le jour, et cela ne fait que commencer. Aujourd’hui, il existe déjà des postes ultra-recherchés dans ces domaines, comme les ingénieurs ou encore les développeurs experts en code et en écriture informatique, qui ont la connaissance de la configuration de ce type d’outil.
À l’avenir, de plus en plus d’entreprises vont se lancer pour créer elles-mêmes leurs propres solutions d’intelligence artificielle sur-mesure, c’est pourquoi si aujourd’hui des applications existent, demain, ces modèles vont être copiés directement dans les entreprises grâce à l'expertise des professionnels du secteur. En tant qu’entreprise, s’attarder sur l’intelligence artificielle dès aujourd’hui est une valeur sûre pour préparer son avenir.
Cette question est souvent la plus anxiogène de toutes autour de l’intelligence artificielle : est-ce que la machine va remplacer l’homme ? Oui et non. Plusieurs écoles s’affrontent sur ces questions, entre transhumanisme et sceptiques…
Nous l’avons déjà vu ces dernières années, de plus en plus d’emplois sont délaissés et d’autres postes ferment, car la technologie a permis de remplacer des actions jusque-là réalisées par l’humain. Pour les entreprises, cela représente des économies par rapport à leur masse salariale.
Dans un premier temps, il est possible alors de dire que la machine remplace certaines fois la main de l’homme, mais cela n’est pas sans compter sur de nouveaux besoins qui voient le jour dans divers univers.
Comme nous le disions, la plupart des métiers de demain ne sont pas encore là aujourd’hui : cela implique que, malgré l’accélération des outils technologiques en entreprise, l’humain devra œuvrer pour la réussite de la société qui l’emploie, la seule différence sera le type d’emploi qu’il va devoir effectuer.
Certaines formations vont en remplacer d’autres, car le marché de l’emploi va certainement évoluer au profit de postes plus qualifiés sur des questions de développement informatique et numérique.
Ce que l’on constate aussi c’est que la technologie n’est pas forcément un outil de remplacement, mais peut également permettre aux professionnels humains de gagner en performance et en réactivité sur leurs tâches quotidiennes. En cela, l’action humaine est toujours nécessaire à de nombreux métiers, mais elle va être allégée et améliorée grâce à l’aide d’outils informatiques intelligents.
Par exemple, prenons le cas de la rédaction d'informations sur le Web : la personne qui va rédiger son article possède des outils d’intelligence artificielle qui vont générer automatiquement des textes déjà optimisés, sans faute d’orthographe. Seulement, même si le texte est propre et ne requiert aucune modification de syntaxe ou d’orthographe, il semblera particulièrement froid aux yeux du lecteur humain.
De plus, la machine n’étant pas infaillible, certaines phrases n’ont pas forcément de cohérence par rapport au thème de base, ou alors la machine peut parfois écrire des non-sens sur certaines expressions. C’est pour cela que l’action de l’homme sur le texte est alors nécessaire, afin de corriger l’aspect monotone du texte, mais également apporter son expertise en tant que rédacteur expert.
Dans cet exemple, on constate que la rédaction est beaucoup plus rapide pour le rédacteur qui n’a pas à taper ses paragraphes mot par mot sur son ordinateur, mais son action est toutefois requise pour aligner son texte avec des codes humains et une excellence qui est exigée par les lecteurs, ainsi que par les moteurs de recherche pour pouvoir être référencé de la meilleure des manières.
C’est pour cela que nous pouvons répondre non à la question initiale : le robot ne remplacera jamais l’humain qui l’emploie. À l’humain de s’en faire un ami pour la vie.
PARTIE 4 : FUTUR DE L'IA
Il est possible de constater que certains films d’anticipation sont de plus en plus d’actualité. Même s’il est impossible de voyager dans le passé ou le futur, certains objets et certaines technologies développés dans l’imaginaire des artistes sont désormais d’actualité.
La science-fiction a créé des personnages et des objets qui ont fasciné des générations entières et, aujourd’hui, il est possible d’utiliser certaines technologies. À partir de 1968 et de “2001, l’odyssée de l’espace” de Stanley Kubrick, les grands films et les séries qui ont mis en scène l’intelligence artificielle se sont accélérés. L’imaginaire technologique n’a de cesse de fasciner les spectateurs. Rien que nos smartphones actuels relèvent de la pure science-fiction il y a de cela une vingtaine d’années. Ainsi, qu’est-ce que l’avenir nous prépare déjà aujourd’hui ?
L’intelligence artificielle commence déjà à changer notre quotidien, par le fait que certaines tâches sont fluidifiées et facilitées.
Le futur est un futur qui est tout connecté : réalité augmentée ou connectique intelligente, de plus en plus de machines domestiques sont branchées à Internet, avec des applications pour les faire fonctionner. Ce type de système d’exploitation permet également de suivre l’état de la machine et de comprendre directement les problèmes rencontrés en cas de bug.
La réalité augmentée va aussi laisser place au metaverse, ce monde parallèle qui commence à se démocratiser à grande échelle.
Ce qui va évoluer est aussi de l’ordre de la santé : les grands entrepreneurs, comme Xavier, Niel ou Elon Musk travaillent actuellement sur la mise en circulation du système de santé pour pouvoir monitorer son état en temps réel avec la technologie. Grâce à des patchs, il est possible de faire l’analyse de son sang et de voir ses relevés sur son smartphone afin de savoir à quel moment prendre un médicament ou quand une personne va tomber malade par exemple.
Nous en parlons également plus haut, mais le secteur de la voiture autonome va prendre de l’ampleur d’ici quelques années : la voiture ou encore les transports en commun vont donc pouvoir conduire sans avoir besoin de l’action humaine. Cette option est déjà disponible chez de nombreux concessionnaires ou dans certaines villes.
Depuis les années 1950, le test de Turing, les premiers logiciels de traitement du langage naturel ou encore de la puissance de calcul d'un ordinateur pour triompher d'un maître des échecs, les enjeux de l'intelligence artificielle se sont modifiés, au profit de nouvelles réalités dans de nouveaux secteurs d'activité.
Quelles seront les prochaines étapes du développement de l’intelligence artificielle ? Seul l’avenir pourra nous le dire. En attendant, vous pouvez toujours voir ou revoir les séries britanniques “Black Mirror” créée par Charlie Brooker ou encore “Years and Years” créée et écrite par Russell T Davies pour préparer un avenir proche, et possible…
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