Imaginez un instant : vous avez passé des heures à concevoir une campagne emailing irrésistible.
Votre visuel est parfait, votre offre est alléchante, et vous êtes convaincu d’avoir touché votre cible en plein cœur.
Tous les facteurs sont au vert !
Mais voilà, vos emails n’arrivent jamais dans la boîte de réception de leurs destinataires.
Catastrophe, non ?
Le taux de délivrabilité est un élément souvent sous-estimé, mais qui peut faire ou défaire toute votre stratégie.
En tant qu’e-commerçant, la logique est implacable : votre succès dépend de votre capacité à atteindre vos abonnés, littéralement.
Alors, et si je vous donnais quelques clés pour que vous ne laissiez plus vos emails disparaître dans le cyber-oubli ?
C’est parti !
Qu'est-ce que le taux de délivrabilité ?
Définition du taux de délivrabilité
Le taux de délivrabilité représente la proportion d’emails envoyés qui parviennent à la boîte de réception de vos destinataires, sans être bloqués par les filtres anti-spam ou renvoyés comme des erreurs.
Attention, ce n’est pas parce qu’un email atteint une boîte de réception qu’il est automatiquement lu…
Or, ici, on parle simplement de la capacité à livrer vos messages là où ils doivent arriver.
Il ne s’agit pas de leur lecture et encore moins de l’intérêt suscité.
L’importance d'un bon taux de délivrabilité
Un bon taux de délivrabilité, c’est l’assurance que vos efforts en email marketing ne partiront pas à la poubelle…
💡 En effet, si vos emails atterrissent dans le dossier spam ou ne sont pas délivrés, c’est tout votre investissement en création de contenu, segmentation et design qui sera perdu.
Pire encore : en plus de réduire vos opportunités de conversion, un faible taux de délivrabilité pourrait endommager durablement la réputation de votre domaine.
Et ce n’est pas tout : des taux faibles enverront également des signaux négatifs aux fournisseurs d’accès à internet et aux plateformes de messagerie comme Gmail ou Outlook.
Résultat ?
Ces services pourraient bloquer vos futures campagnes, vous emmenant peu à peu dans une sorte d’engrenage négatif.
C’est pourquoi il est essentiel de surveiller ce KPI et de mettre en place des actions concrètes pour l’améliorer.
Quels sont les outils pour calculer le taux de délivrabilité ?
Alors, comment faire pour savoir si vos emails arrivent réellement dans les boîtes de réception de vos abonnés ?
Laissez-moi vous annoncer une bonne nouvelle : il existe des outils performants qui peuvent analyser vos campagnes emailing, détecter les problèmes potentiels et vous fournir des recommandations claires pour les résoudre.
Voici une sélection de cinq outils, selon moi indispensables pour tout e-commerçant souhaitant prendre le contrôle de ses campagnes !
Mail Tester : L’outil de diagnostic rapide et accessible

Mail Tester est probablement l’un des outils les plus simples et pratiques pour vérifier la délivrabilité de vos emails.
Son fonctionnement est d’une simplicité déconcertante :
- Vous envoyez un email test à l’adresse générée par la plateforme.
- En quelques secondes, vous recevez un score de délivrabilité, accompagné d’un rapport détaillé.
Ce rapport inclut :
- Une analyse des éléments techniques (SPF, DKIM, DMARC) pour être certain que vos paramètres soient correctement configurés.
- Une évaluation de la présence (ou non) de mots ou d’éléments déclencheurs de filtres anti-spam.
- Une vérification des liens et des images, pour s’assurer que ces derniers ne pointent pas vers des sources suspectes.
Litmus : La solution tout-en-un pour les perfectionnistes

Litmus n’est pas qu’un simple outil de délivrabilité.
Il s’agit d’une plateforme complète, dédiée à l’optimisation des campagnes d’emailing, de leur conception à l’analyse de leurs performances.
Le réel plus apporté par Litmus ?
Il a la capacité à tester vos emails sur une multitude de clients de messagerie (Gmail, Outlook, Yahoo, etc.) et d’appareils (desktop, mobile, tablette).
Mais ce n’est pas tout :
- Litmus évalue également la probabilité que votre email soit marqué comme spam par différents fournisseurs de messagerie.
- Il vous aide à identifier les éléments qui pourraient nuire à votre délivrabilité, comme un code HTML mal formé ou des images trop lourdes.
- L’outil propose même des recommandations pour améliorer votre engagement utilisateur… De quoi encore renforcer votre réputation d’expéditeur !
GlockApps : L’espion qui surveille vos emails

GlockApps est un autre outil incontournable pour analyser et améliorer votre délivrabilité.
Ce que j’aime particulièrement avec lui ?
Sa capacité à simuler l’envoi de vos emails vers différents fournisseurs de messagerie pour voir où ils atterrissent : boîte de réception, spam ou non délivrés.
GlockApps propose :
- Une évaluation en temps réel de vos taux de placement en boîte de réception.
- La détection des déclencheurs de spam, que le problème provienne de vos en-têtes, de votre contenu ou vos liens.
- Et même une analyse approfondie de la réputation de votre domaine et de votre IP.
SendForensics : Le diagnostic pour améliorer ses emails

Contrairement à certains autres services qui se concentrent davantage sur l’analyse du contenu, SendForensics met l’accent sur les aspects techniques de vos envois.
Ses points forts :
- Une évaluation détaillée de votre infrastructure d’envoi, et notamment de vos paramètres SPF, DKIM et DMARC.
- Une analyse de votre liste d’abonnés, pour détecter les adresses inactives ou suspectes.
- Des recommandations personnalisées pour améliorer votre réputation d’expéditeur.
Email on Acid : L’outil qui ne laisse rien au hasard

Enfin, laissez-moi vous présenter Email on Acid, une plateforme conçue pour tous ceux qui veulent une maîtrise totale de leurs campagnes d’emailing, de l’apparence de leurs emails à leur performance technique.
Email on Acid, c'est :
- Une prévisualisation de vos emails sur plus de 70 clients de messagerie différents, pour vous assurer qu’ils s’affichent parfaitement, absolument partout.
- Un test approfondi de délivrabilité, pour identifier les éléments problématiques dans vos emails.
- Des recommandations pour optimiser votre code HTML, réduire le poids de vos images ou encore éviter certaines erreurs courantes.
Pourquoi investir dans ces solutions de test ?
Pour un e-commerçant, les campagnes d’emailing sont l’un des piliers de la stratégie marketing.
💡 Utiliser ces services, c’est vous assurer que vos emails atteindront leur cible et qu’ils généreront un maximum d’impact.
Ne l’oubliez pas : un bon taux de délivrabilité n’est pas seulement un avantage, c’est une nécessité pour rester compétitif !
Comment améliorer le taux de délivrabilité moyen de ses emailings ?
Segmentez votre audience de manière stratégique
Un envoi massif à toute votre liste de contacts est rarement une bonne idée.
La segmentation est essentielle pour envoyer le bon message aux bonnes personnes.
Commencez donc par analyser les comportements de vos abonnés (clics, ouvertures, achats…) et créez des groupes spécifiques.
Augmentez vos listes d’abonnés proprement
Avoir une longue liste de contacts vous fait rêver ?
Mais si celle-ci est composée d’adresses obsolètes ou achetées, où est l’intérêt ?
Vous mettriez alors en péril votre réputation d’expéditeur.
Concentrez-vous plutôt sur une croissance organique de votre base d’abonnés.
Pour cela, utilisez des formulaires d’inscription clairs sur votre site web, ou proposez des contenus téléchargeables ou des offres exclusives en échange d’une adresse email.
En matière d’emailing, la qualité doit primer sur la quantité.
Pour bien structurer sa liste de contacts :
Informations de base
- Nom : Le prénom et le nom du contact.
- Adresse email : L'adresse email principale du contact.
- Téléphone : Le numéro de téléphone (optionnel, mais utile pour les campagnes multicanales).
- Société/Organisation : Le nom de l'entreprise ou de l'organisation à laquelle le contact appartient.
- Fonction/Poste : Le rôle ou le poste du contact dans l'entreprise.
Informations démographiques (optionnel)
- Genre : Masculin, féminin, ou autre (si pertinent pour votre campagne).
- Âge : La tranche d'âge du contact (si disponible).
- Localisation : La ville, région ou pays du contact.
Informations professionnelles
- Secteur d'activité : Le secteur dans lequel le contact travaille (ex : technologie, santé, éducation, etc.).
- Taille de l'entreprise : Le nombre d'employés ou le chiffre d'affaires (si pertinent).
- Site web : L'URL du site web de l'entreprise.
Informations de segmentation
- Statut du contact : Prospect, client, partenaire, etc.
- Source d'acquisition : Comment le contact a été acquis (ex : formulaire web, événement, référencement, etc.).
- Date d'ajout : La date à laquelle le contact a été ajouté à la liste.
- Statut d'engagement : Niveau d'engagement du contact (ex : actif, inactif, ouvert récemment, etc.).
Préférences et consentement
- Préférences de communication : Les préférences du contact (ex : fréquence des emails, type de contenu, etc.).
- Consentement : Si le contact a donné son consentement pour recevoir des emails (important pour la conformité RGPD).
Historique des interactions
- Date du dernier email envoyé : La date du dernier email envoyé au contact.
- Statut du dernier email : Ouvert, cliqué, non ouvert, etc.
- Historique des campagnes : Les campagnes auxquelles le contact a été exposé.
Tags et catégories
- Tags : Mots-clés ou étiquettes pour catégoriser le contact (ex : "client fidèle", "prospect chaud", etc.).
- Listes de segmentation : Les listes auxquelles le contact appartient (ex : "newsletter", "promotions", etc.).
Informations supplémentaires (optionnel)
- Réseaux sociaux : Liens vers les profils sociaux du contact (LinkedIn, Twitter, etc.).
- Notes : Toute information supplémentaire pertinente sur le contact.

Utilisez un double opt-in
Le double opt-in consiste à demander à vos abonnés de confirmer leur inscription via un email de validation.
Cela peut paraître contraignant, mais c’est un excellent moyen de vous assurer que chaque adresse soit réellement valide et que vos contacts souhaitent vraiment recevoir vos emails.

Optimisez vos en-têtes d'email
Configuration technique essentielle
Assurez-vous que vos paramètres techniques (SPF, DKIM et DMARC) soient correctement configurés. Ces protocoles servent à garantir que vos emails proviennent bien de votre domaine et évitent qu’ils soient considérés comme suspects.
- SPF (Sender Policy Framework) : Il définit les serveurs autorisés à envoyer des emails pour votre domaine, réduisant ainsi le risque d’usurpation d’identité.
- DKIM (DomainKeys Identified Mail) : Il ajoute une signature cryptographique à vos emails pour prouver leur authenticité.
- DMARC (Domain-based Message Authentication, Reporting, and Conformance) : Il établit des règles sur la manière dont les emails échouant aux vérifications SPF et DKIM doivent être traités par les serveurs de messagerie.
Éléments influençant l’engagement
En plus des paramètres techniques, certains aspects des en-têtes influencent la performance de vos campagnes :
- L’adresse d’expéditeur : Privilégiez une adresse identifiable et crédible plutôt qu’une adresse générique comme “noreply@...”
- Le champ “Reply-To” : Permettez aux destinataires de répondre facilement, ce qui améliore l’interaction et réduit le risque d’être perçu comme un spammeur.
- L’objet de l’email : Rédigez un objet clair, engageant et pertinent pour capter l’attention sans être perçu comme un spam.
- Le pré-header : Ce texte court qui apparaît après l’objet dans la boîte de réception peut inciter à l’ouverture en complétant efficacement l’objet.
Limitez les images et les liens excessifs
Le saviez-vous : le fait d’avoir trop d’images ou de liens dans vos emails suffit à déclencher des filtres anti-spam.
Globalement, les fournisseurs de messagerie privilégient les contenus équilibrés.
On considère alors qu’un ratio texte-images est raisonnable lorsqu’il y a environ 80 % de texte et 20 % d’images. De même, limitez le nombre de liens à trois ou quatre par email.
Cela vous procurera non seulement une meilleure délivrabilité, mais la lecture en sera également plus agréable pour vos destinataires.
N'oubliez pas le test de mail avant de délivrer votre email
Avant de lancer une campagne, testez vos emails !
Envoyez-les à une adresse de test ou utilisez des solutions comme celles mentionnées plus haut (Mail Tester, GlockApps, etc.) pour détecter les éventuels problèmes.
Évitez les mauvais mots déclencheurs de spam
Certains mots ou expressions, comme "gratuit", "urgent" ou "gagnez maintenant", sont des déclencheurs de filtres anti-spam.
Soyez donc vigilant dans le choix de vos termes et privilégiez un langage professionnel et crédible, si possible pas trop commercial.
Misez sur un contenu bien rédigé, sans exagération.
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Bonnes pratiques pour éviter les spams
✅ Évitez l'abus de MAJUSCULES et de points d'exclamation !!!
✅ Ne surchargez pas vos emails de liens ou d'images sans texte
✅ Utilisez un langage naturel et évitez les phrases trop "vendeuses"
Surveillez vos statistiques de délivrabilité et de conversion
Enfin, désolé de vous décevoir : votre travail ne devra pas s’arrêter pas lorsque vous cliquerez sur « envoyer ».
Dans un second temps, il est aussi très important d’analyser les résultats après avoir lancé vos campagnes emailing.
Les taux de rebond, d’ouverture, de clics, et surtout de délivrabilité sont des mines d’informations.
Ces indicateurs vous permettront de remarquer les éventuelles anomalies, pour ensuite identifier rapidement leur origine pour créer une newsletter parfaite.
Vous avez désormais en main toutes les solutions pour mesurer votre performance, les stratégies pour l’améliorer, et les bonnes pratiques pour éviter les erreurs.
Par conséquent, il ne vous reste plus qu’à passer à l’action !
Pour aller plus loin avec les emails, voici notre guide sur l'emailing.
F.A.Q. : taux de délivrabilité
Comment calculer un taux de délivrabilité ?
Le calcul du taux de délivrabilité est simple et pourtant essentiel pour mesurer la capacité de vos emails à atteindre leurs destinataires.
Voici la formule de base :
Taux de délivrabilité (%) = (Emails envoyés - Emails non délivrés) ÷ Emails envoyés × 100
Autrement dit, vous soustrayez les emails qui n’ont pas été livrés (erreurs, rejets, soft et hard bounces) du total envoyé, puis vous divisez ce résultat par le nombre d’emails envoyés, avant de multiplier par 100.
Que signifie la délivrabilité des e-mails ?
La délivrabilité, c’est la capacité d’un email à arriver dans la boîte de réception de son destinataire, sans être bloqué par les filtres anti-spam ni classé dans les onglets “promotions” ou “indésirables”.
À ne pas confondre avec le taux de livraison ! Un email peut être "livré" sans pour autant être visible par l’utilisateur s’il finit dans le spam.
Ce qui influence la délivrabilité ?
✔️ La qualité de votre liste d’abonnés (adresses actives et engagées).
✔️ Vos paramètres d’expéditeur (SPF, DKIM, DMARC bien configurés).
✔️ Le contenu de votre email (évitez les mots déclencheurs de spam).
✔️ Votre réputation d’expéditeur (évitez les taux de plaintes élevés).
Quel est le bon taux de CTR ?
Le CTR (Click-Through Rate), ou taux de clics, est l’un des indicateurs les plus parlants en email marketing. Il mesure le pourcentage de destinataires qui, après avoir ouvert votre email, ont cliqué sur un lien à l’intérieur.
Comment le calculer ? Taux de CTR (%) = (Nombre de clics uniques ÷ Nombre d’emails délivrés) × 100
Mais alors, c’est quoi un bon taux de CTR ?
- En moyenne, un CTR entre 2 % et 5 % est considéré comme correct.
- Un CTR supérieur à 10 % est excellent et traduit un engagement fort.
- Un CTR inférieur à 1 % signifie que vos appels à l’action ne sont pas assez impactants.
Comment améliorer son CTR ?
- Rédigez des CTA (boutons d’action) clairs et engageants.
- Personnalisez vos emails (le prénom du destinataire peut booster les clics).
- Faites du A/B testing pour tester différents objets et contenus.
- Segmentez votre audience pour envoyer des offres ultra-ciblées.
Quel est un bon taux d'ouverture ?
Le taux d’ouverture mesure le pourcentage d’emails ouverts par rapport aux emails délivrés. C’est la première étape vers une conversion réussie.
Alors, à partir de combien peut-on dire qu’un taux d’ouverture est bon ?
- Entre 20 % et 25 % : un taux correct, la moyenne en email marketing.
- Au-delà de 30 % : un excellent taux, signe d’un public très réceptif.
- Moins de 15 % : attention, votre audience ne semble pas intéressée.