Les coûts fixes, comme l'indique leur nom, sont des charges qui ne sont pas variables et qui sont analysées sur une période déterminée.
Il s'agit de coûts qui évoluent indépendamment de l'activité de l'entreprise, mais qui doivent néanmoins être payés pour assurer son bon fonctionnement. Il s'agit donc de frais de structure.
Les coûts fixes sont payés régulièrement et ne sont pas liés à l'activité de l'entreprise.
Contrairement aux charges variables, les coûts fixes n'augmentent pas lorsque l'activité croît et ne diminuent pas non plus proportionnellement à la production de l'entreprise.
Ils restent donc globalement stables et ne subissent que de légères fluctuations.
Parmi les coûts fixes les plus récurrents, ces derniers comptent notamment :
- Les loyers ;
- Les amortissements d'un bâtiment ou d'une machine ;
- Les frais d'assurance ;
- Les salaires ;
- Etc.
L’analyse des coûts fixes, quant à elle, n'est pertinente que sur une période donnée. En effet, sur du long terme, les coûts fixes deviennent forcément des coûts variables.
Les coûts fixes sont reportés obligatoirement dans le compte de résultat. Ils permettent de distinguer les charges et les recettes de l'entreprise et apparaissent ainsi sous la forme de charges d'exploitation.
Grâce à eux, l'entreprise peut déterminer son seuil de rentabilité. Il s'agit également d'une donnée importante pour prendre des décisions, notamment concernant le prix de vente des produits.
Pour une entreprise, limiter les coûts fixes est un enjeu majeur. Cela permet d'augmenter sa rentabilité.
Ainsi, les entreprises supportant d'importants coûts fixes ont un point mort relativement élevé et doivent dégager une marge sur coûts variables plus conséquente.
Cependant, les entreprises à forts coûts fixes sont moins sensibles à la volatilité des marchés. Autrement dit, les entreprises supportant une grande partie de leurs coûts sous forme de coûts fixes dégagent immédiatement une forte rentabilité lorsque leur volume de ventes augmente.
