La scalabilité est un terme particulièrement utilisé dans l'univers du web.
Il s'agit de la faculté d'un produit, d'un logiciel ou d’une application à s'adapter aux fluctuations de la demande et du marché, tout en conservant ses fonctionnalités de base.
Tiré du verbe anglais « to scale », qui signifie « changer d'échelle ou de dimension », ce terme s'applique souvent aux programmes et services informatiques dotés d'un fort succès et devant, par conséquent, s'adapter à une forte demande, sans que cela n'impacte leur niveau de performance.
Or, dans le monde de l'entreprise, de façon plus généralisée, c'est précisément sur cette idée d'adaptabilité que repose la scalabilité.
La scalabilité est l'idée de maintenir ses performances en cas de forte augmentation de la demande.
Par exemple, pour se préparer à un éventuel essor fulgurant, de nombreuses startup adoptent un modèle économique scalable. Cela leur permet de multiplier leur volume d'affaires de façon exponentielle, tout en confortant leur rentabilité.
La scalabilité est la capacité d’une entreprise à s'adapter à une forte croissance, et de passer en un temps record du statut de simple start-up à celui d'une grande entreprise, tout en restant rentable.
Pour cela, il convient d'abord de limiter au maximum les charges variables, en réduisant par exemple le nombre de recrutements, la création de nouveaux points de vente ou la modification de l'architecture de l'entreprise.
Pour répondre à la forte demande tout en limitant les charges variables, la scalabilité fait de l'automatisation son arme de prédilection.
D'ailleurs, cela se mesure très facilement sur les gros sites Internet comme Blablacar, Aliexpress, Amazon ou Ebay. Bien que les clients soient de plus en plus nombreux, les process sont les mêmes.
De l'inscription du client à sa facturation, en passant par la gestion de sa livraison ou le prélèvement des commissions, tout se fait automatiquement. Dès lors, la rentabilité est démultipliée !
De même, en matière de scalabilité, les produits standardisés et génériques ont particulièrement la cote.
Les outils informatiques développés au départ doivent être évolutifs et modulables. L'équipe, quant à elle, doit être réactive et adaptable.
Attention toutefois, toutes les activités ne sont pas scalables.
Par exemple, les prestations de services ne le sont que très peu. Il est par exemple impossible pour une esthéticienne ou un coiffeur d'automatiser ses services et de recevoir toujours plus de clients sans embaucher de nouveaux employés et utiliser de nouvelles ressources…
Pour les investisseurs, les activités scalables représentent une véritable aubaine et sont synonymes d'investissements très rentables. Ce business model jouit donc d'une forte attractivité.
